
Dès mon plus jeune âge, grand désir de beaucoup aimer Jésus, que nous faisais connaître une religieuse, ma maîtresse. Je désirais fortement lui être toujours unie. C’est ainsi que librement à 16 ans, je choisis la vie religieuse. L’année de mon engagement définitif à 22 ans, s’est imposé à moi un discernement. La vie religieuse, oui mais… et la vie de famille et toi qui aime bien les enfants. C’est le oui au Seigneur dans la vie religieuse qui s’impose et que je choisis en toute liberté.
Mes années dans la vie salariés, 20 ans dans l’enseignement, institut dans le primaire, d’abord à Lalevade, classe enfantine, où je passe le CAP. Puis classe de CE1, CE2.
Ensuite à Grandrieu, Lozère, CM1, CM2. Rapidement je suis à l’aise avec ce groupe d’enfants et bonne collaboration avec les parents, je puis dire que je puis dire qu’au fur et à mesure de mon avancée dans ce service d’Institut, je voyais des enfants curieux, intéressés, heureux de leurs découvertes. C’était du bonheur et de l’émerveillement pour moi. Et le succès était au rendez-vous.
Mais au fond de moi, un grand désir que je ne contrôle pas m’habite. Issue d’une famille modeste, je désirais être au service des souffrants, des malades, des petits, des pauvres, c’est ainsi qu’à 38 ans, le laisse l’enseignement pour aller frapper à la porte du directeur de l’hôpital de Villeneuve. Il allait ouvrir un ? qui se construisait, il avait besoin de personnel et me voilà embarquée. J’ignorais que ce passage allait être un grand tournant dans ma vie.
Auprès des élèves, tout en suivant le programme, je gérais ma classe à ma manière pour le bon service des enfants mais à l’hôpital, j’avais tout à apprendre et à me laisser apprendre en me mettant à l’école des collègues, la plupart plus jeunes que moi.
Quelques faits marquants durant mes 20 années de service à l’hôpital. Je garde le souvenir de mon premier dimanche de travail. En communauté à St Etienne de Fontbellon, alors que j’étais en route pour l’hôpital, à 7 heures du matin une pensée me vient à l’esprit : « quoi c’est dimanche, pas de messe, point de tranquillité, c’est le travail ! » et presque immédiatement « mais où le Seigneur t’attend ? A l’Eglise bien tranquille, priant, chantant ou auprès des malades ? » Que je vais rencontrer avec l’équipe de soignants. La paix me revient dans le cœur. Je garde le souvenir d’une belle journée dans le travail avec l’équipe, la rencontre des familles l’après-midi avec des partages ensemble dans la joie.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_link_target= »_self » column_shadow= »none » column_border_radius= »none » width= »1/2″ tablet_width_inherit= »default » tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][nectar_highlighted_text style= »full_text »]Au fil des jours, j’expérimente qu’avec l’équipe ce n’est pas toujours facile. Tension, énervement, incompréhension et même dispute quelque fois. Toi qui venais pour être au service des malades, et voilà que c’est avec l’équipe que sont les difficultés. C’est dur cette ambiance.
Alors qu’un certain matin en allant au travail, j’étais habitée par cette pensée, à peine j’ai eu franchi la porte du service, deux collègues qui s’étaient fortement disputés la veille s’embrassent devant moi et se demandent pardon. Tout à coup je reste « baba », surprise, émerveillée, témoin à ce moment là du Fils prodigue de l’Evangile.
Un jour l’infirmière Annie-France me dit : tu as de la chance Thérèse d’être croyante. Surprise de sa réaction, en la regardant spontanément je lui dis et en toute vérité : Annie-France, toi tu es pour moi l’Evangile vivant.
Aujourd’hui à la maison de retraite St Régis à Aubenas, 30 femmes de 77 à 99 ans, si parfois il y a quelques tensions, pourrait-il en être autrement ? Il y a tellement de beaux gestes de fraternité : entraide de toute sorte, partage, écoute… J’apprécie beaucoup aussi l’ouverture à l’extérieur : paroisse, communication de nouvelles de toutes sortes, l’une de nous participant à des groupes divers, œcuménisme, groupe interreligieux, chorale, réunions diverses.
Actuellement c’est sur le synode des Evêques, sur la sodalité dont le thème est « pour une église synodale communion, participation, et missions » qu’en union avec la Paroisse, la communauté de St Régis veut bien participer : organisation de petits groupes dans la communauté.
Et que dire de notre nouveau Conseil avec Sr Mathilde notre Supérieure. Ici à la maison St Régis, nous avons vécu une belle journée avec elle. Nous avons eu du temps pour faire un peu connaissance, partager, prier et accueillir l’Orientation du Chapitre 2021. Ce que je retiens : très belle journée auxquelles participaient aussi les communautés voisines et de la région. Grande simplicité de nos supérieures, écoute bienveillante, partage des, fraternité, oui notre Institut, notre communauté, nos communautés sont bien vivantes. L’avenir je l’accueille avec une grande espérance. Dieu qui fait toute chose nouvelle quand passe le vent de l’Esprit vient encore accomplir des merveilles aujourd’hui.[/nectar_highlighted_text]

Beau nouveau commencement à la commission communication ! Je nous souhaite de belles fécondités à ce déploiement de communication entre nous, famille spirituelle et avec le large ! J’ai aimé les témoignages, celui d’Yvan doit être encore en chemin car sur mon écran, il y a un blanc, ils sont vivants ! A plus !
Merciii ! Merci pour les encouragements
Bravo Thérèse, on te reconnait bien!
Merci d’avoir osé nous partager ton chemin.
Vive la technique!
La communauté de Valence: Anne, Colette, Josiane, Valentine