
Bienvenue chez nous !
Notre lieu communautaire
Nous sommes dans le sud de la Lozère.
Meyrueis est situé à 42 Km de Millau, et à 59 Km de Mende, à proximité des limites du Gard et de l’Aveyron.
La communauté est présente essentiellement sur la paroisse St Joseph de Florac qui s’étend depuis Meyrueis jusqu’au fin fond des Cévennes.
Meyrueis est situé dans un creux, petite bourgade de 700 habitants environ où sont concentrés quelques commerces essentiels et locaux administratifs avec un certain nombre d’hôtels restaurants pour accueillir l’afflux de touristes en période estivale.
Nous bénéficions de nombreux services :
Mairie, Maison de santé pluridisciplinaire avec médecins, infirmiers, Kinés, dentiste, ophtalmo, ostéopathe…
Des lieux d’accueil : Un Ehpad, un Foyer de vie, une Mam (maison des aides maternelles),
2 écoles, 2 collèges.
Milieu associatif très vivant.
Il suffit de monter sur 7 km (par une route tortueuse certes, mais qui offre un superbe panorama sur les gorges de la Jonte,) pour arriver sur le Causse Méjean.
Là, le contraste est saisissant, vaste plateau, perspective de vue vers l’infini comme un appel vers le grand large terrestre. Espaces peu boisés, terrain calcaire, plaines herbeuses où paissent d’importants troupeaux de moutons, quelques champs pour les cultures de céréales.
L’habitat est dispersé : petits villages ou hameaux, la population peu nombreuse.
Le Causse Méjean attire beaucoup de marcheurs sur ses chemins, chaque année des séjours sont organisés par les aumôneries d’Angers pour un temps de ressourcement spirituel. Ainsi que les Goums pendant l’été. (Jeunes de 20 à 35 ans effectuant une marche de huit jours ; c’est aussi une démarche spirituelle, alliant dépouillement, méditation personnelle et vie fraternelle.)
Nous sommes ici au cœur d’un monde rural. Ce qui le caractérise ce sont, ici ou là de grosses fermes principalement pour l’élevage des brebis, troupeaux imposants par leur nombre, l’agnelage pendant l’hiver, au sevrage des agneaux ; le lait des mères est collecté par la fromagerie » Le Feidou » du lieu, pour le régal des amateurs de produits locaux.
Ce qui caractérise ce monde rural :
De par son passé où un art de vivre sur cette terre caussenarde s’est transmis de génération en génération, les paysans d’aujourd’hui, ont dû s’adapter à de nouvelles normes.
Au cours des dernières décennies, le rural a connu d’importants changements amenés par les nouvelles technologies et la politique agricole qui ont obligé les agriculteurs à investir toujours plus en terrains et matériel agricole. Avec pour conséquences endettement et épuisement au travail.
Les jeunes, bien qu’attachés à cette campagne où ils ont grandi, sont contraints de s’expatrier après les études car il n’y a pas d’opportunité de travail pour assurer un avenir.
Même si quelques villages ont la joie d’accueillir de temps en temps quelques nouveaux arrivants, la diminution de la population impacte l’économie de la région. Une entreprise qui ferme ne trouve pas de relève. Cela se vérifie avec les artisans qui font valoir leur droit à la retraite, ils ne trouvent pas de repreneurs.
Pour pallier à ce qui pourrait être un manque, naissent aussi des vocations d’auto-entrepreneurs.
Aujourd’hui, il semble que le monde rural est en train de changer avec la prise de conscience du « trop c’est trop. » Sortir de la mondialisation… investissements moins importants, manière de cultiver plus saine, limitation des pesticides, consommation locale…[/vc_column_text]

Les enjeux aujourd’hui
Les ruraux sont très attachés à leur terre, et prennent le plus grand soin de leurs animaux. Ils sont très proches de la nature. Ils sont peu nombreux, mais malgré la distanciation, tout le monde se connaît. Chaque année est organisée une journée festive, au printemps, telle que la Fête des pâturages, ou bien la Fête des labours… qui rassemble beaucoup de monde venu de tout le département ; de plus, dans une excellente ambiance d’amitié et de partage de leur savoir-faire ainsi que de leurs produits.
Sur le plan paroissial :
L’Eglise de Lozère se rend compte que depuis quelques années, le monde rural a été quelque peu délaissé, en cause peut-être le regroupement important des églises, la diminution des prêtres, et… le covid avec confinement qui n’a rien arrangé. L’éloignement des lieux des célébrations eucharistiques, le dimanche, ne favorise pas la participation des fidèles. Très peu d’enfants sont catéchisés.
Au cours de cette année écoulée un travail d’étude et de réflexion a été proposé au niveau des paroisses sur la ruralité en Lozère : Espérer au cœur du monde rural et le lancement d’une campagne sur le thème de « L’Eglise de Lozère en mission. »
Pour devenir des paroisses missionnaires et synodales
Retrouver la fraîcheur de l’Evangile, ne pas enfermer Jésus dans nos schémas ennuyeux.
Notre Evêque Benoit Bertrand a rédigé sa lettre pastorale parue en mars 2020 dans laquelle il précise les orientations pastorales pour le diocèse pour les 5 ans à venir :
- Prendre soin du monde rural en mutation.
- Raviver l’élan missionnaire.
- Promouvoir la culture synodale et fraternelle
- Encourager la pastorale des jeunes et des vocations
- Servir la rencontre avec le Christ.
Chaque Paroisse a été invitée à rédiger son projet missionnaire au cours de ce premier semestre 2022. Après avoir été validé par l’Évêque, il a été remis le jour de Pentecôte à tous les paroissiens.
Quelques points extraits du projet missionnaire pour notre Paroisse :
- Aller à la rencontre des personnes là où elles vivent.
- Être proche du monde rural, prévoir des visitations régulières par des laïcs et les prêtres pour aller rencontrer les gens dans les villages.
– Favoriser les traditions populaires, pèlerinages, bénédictions des récoltes, des troupeaux etc. utiliser ce qui existe déjà et en faire des moments forts de rencontre.
– Vivre des moments festifs
- Célébrer ensemble notre foi. (Soigner la beauté des célébrations.)
- Proposer des temps de partage biblique etc…
Notre communauté, nous sommes engagées chacune dans diverses équipes pastorales :
- EAP (équipe d’animation paroissiale) ; ELA (équipe locale d’animation)
- Eveil à la foi ; catéchèse primaire
- Aumônerie Ehpad ; Foyer de vie
- Liturgie
- SEM (Service évangélique des malades) et visites à domicile des personnes isolées.
- Pastorale des funérailles.
Localement, nous vivons aussi l’œcuménisme avec nos frères protestants.
Pendant le temps de l’Avent et du Carême, nous avons en commun des partages d’Evangile.
Chaque année nous vivons ensemble la célébration de la semaine de l’unité des chrétiens, ainsi qu’un chemin de croix pendant la semaine sainte, avec alternance des lieux : église et temple.
Vivre la fraternité, avoir des liens avec nos frères protestants, nous tient à cœur.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
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