Mouvement du Nid – Toulon

Mouvement du Nid Toulon [vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » bg_color= »rgba(221,226,255,0.23) » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″ shape_divider_position= »bottom » shape_type= » »][vc_column column_padding= »padding-2-percent » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ font_color= »#203b8c » column_link_target= »_self » column_shadow= »none » column_border_radius= »5px » width= »1/2″ tablet_width_inherit= »default » tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none »][vc_column_text]J’ai découvert le mouvement du Nid dans les années 70 avec un prêtre du Prado.

J’ai découvert des femmes profondément humaines qui se cachaient derrière des plaisanteries. Mais une fois la rencontre établie nous étions 2 femmes qui échangeaient leurs quotidiens et leurs expériences. Je découvrais chez elles des drames, des situations de l’ordre du crime, des dominations insupportables, et à ce jour des étudiantes attendent le client…

Toutes victimes d’un système économique.

Nous rencontrons aussi des nigérianes fuyant leur pays, captives de la traite des humains par domination des proxénètes à cause de la misère.

Il y a aussi en dehors des journées de rencontre les contacts du soir, de la nuit sur le trottoir. Dans ces moments je suis témoin de leur situation, sans respect, certains passent à côté d’elles en riant, c’est une consommation, on paye et leurs visages ne sont même pas un souvenir.

Ce sont les invisibles des trottoirs de Toulon.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column column_padding= »padding-2-percent » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ font_color= »#203b8c » column_link_target= »_self » column_shadow= »none » column_border_radius= »5px » width= »1/2″ tablet_width_inherit= »default » tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none »][vc_column_text]Peu à peu je découvre avec beaucoup d’interrogations, de colères et derrière la banalité de certains que ces personnes existent, malmenées, éloignées sont aussi mères… Même si elles se dépouillent de l’amour pour vendre leur nudité.

Ces personnes, mes semblables, ont une sainteté en elles, que Dieu offre avec amour. Pour Lui elles ne sont pas une marchandise. Dieu connaît chacune d’elles, les habite et les aime.

Quant à moi je ne peux les imaginer autrement que revêtues de l’amour du Christ. Oui un simple visage, un pauvre visage mais plus beau que celui dessiné par les peintres.

C’est faire naître en moi une dimension de disciple, celle qui fait percevoir l’invisible dans le visible. C’est par ce chemin que je transforme mon action en prière.

Pour conclure je relis mon expérience et je sais qu’une grâce me donne la force de continuer. C’est par ce chemin que je deviens disciple et que je m’enracine par mon baptême dans une vie spirituelle qui rejoint l’Évangile de Mathieu :

« Bienheureux le serviteur vigilant, il entre dans la joie de son Maître »         

                                                                                             Huguette Gugni

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