Marie-Angélique Diandy (ISSJ)

De 21 février 2022 Abonnés
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Celle qui me faisait la classe, Sr Thérèse de l’Enfant Jésus, nous a fait connaître le mouvement Cœurs Vaillants, Ames Vaillantes. Elle nous faisait la catéchèse avec un gros livre appelé la miche de pain et nous racontait la vie des saints. Je buvais ses paroles et les explications qu’elle donnait.

Ce qui m’a frappé chez ces femmes : leur accueil sans distinction, leur simplicité, leur générosité. Elles avaient un regard particulier pour les pauvres, les démunis les laissés pour compte. Tous nous avions une place chez elles. Je les admirais dans leur façon de vivre et cherchait ce qui les animait.

En 1962, après mon certificat d’étude, elles m’ont pris chez elles. Ces sœurs m’ont appris à coudre, à faire des reprises, la lessive, le repassage, le ménage, la cuisine française : rôtis, frites, purée, soupe, etc…. J’aimais cuisiner.

Sœur Louise Antonia, cordon bleu, avait la joie de m’apprendre et puis me laisser faire. Elle m’a appris à faire attention aux matériels, à ne pas gaspiller, à prendre soin aux choses. Elle savait récompenser quand tu réussis.[/nectar_highlighted_text]

[/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_link_target= »_self » column_shadow= »none » column_border_radius= »none » width= »1/2″ tablet_width_inherit= »default » tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][nectar_highlighted_text style= »full_text »]Ce qu’elle t’a confié et que le fait avec bonne humeur, elle aimait un travail bien fait. Elle donnait une cagnotte mais si par malheur tu casses une assiette, un verre, un bol, elle compte ta cagnotte et elle soustrait, elle prélève. Cela m’apprenait à faire attention aux choses.

Ce que j’ai découvert d’elles à fait naitre en moi le désir de donner ma vie au Seigneur comme elles, pour l’aimer et le Servir en toute personne. C’est comme cela que je me suis engagée à la suite du Christ. Au fil des jours et des années, je découvre l’amour de Dieu pour moi. Le suivre c’est exigeant, c’est un chemin parfois rude mais c’est un chemin de bonheur.

Après ces 49 ans, dans 8 mois, 50 ans, je peux témoigner cette joie, ce bonheur. Oui je suis heureuse.

Comment je vois et sens l’Institut vivant aujourd’hui ? L’Institut du Père Médaille vit son charisme de double union, la prière, la pédagogie ignatienne, l’amour de Dieu, le service concret du cher prochain.

La graine qui a été jetée en terre à Oussouye comme à Brin a germé avec la naissance de nos petites sœurs. Nous pouvons rendre grâce aujourd’hui. La mission sous d’autres formes, la restauration, transformation des produits locaux avec des laïcs, Ceci, c’est signe d’une congrégation vivante.[/nectar_highlighted_text]

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