Le congrès vocation 2022

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« Une vie pour le Christ et son royaume »,

Fin avril, j’ai eu la joie de participer au congrès vocation qui rassemblait divers acteurs engagés dans la pastorale des jeunes, des enfants, des familles et des vocations de toute la France… Environ 300 personnes (voire 400 d’après certains) se sont retrouvées durant le weekend du 29-30 avril et 1er mai.

Ce fut un moment plein d’espérance et de souffle après ces crises et scandales qui ont secoué l’Eglise. Le congrès s’est passé en deux temps. Un 1er temps de réflexion avec un colloque sur le thème « Une vie pour le Christ et son royaume ». (29-30 avril à 12h30) et un 2ème temps avec et pour les jeunes en festival sur le thème « Ta vie est Mission » du 30 avril après midi au 1er toute la journée à Montmartre, avec une messe solennelle de clôture où tous les chrétiens étaient invités.

Personnellement, je n’ai participé qu’au colloque mais j’ai pu aller à la veillée du soir puis à la messe finale de clôture. Le congrès avait pour but de revisiter le mot vocation à travers des regards croisés : bibliques, sociologiques, psychanalytiques et théologiques.

Difficile de communiquer en quelques mots ce qui s’était vécu mais j’aimerais quand même vous partager quelques échos de ce qui m’a réjouie, surprise, interpellée ou déplacée !

J’ai trouvé très heureux que le colloque s’ouvre en se mettant à l’écoute des jeunes de tous horizons. Une vidéo « micro-trottoir » était allée à la rencontre de jeunes de divers horizons et des jeunes chrétiens d’une aumônerie catholique pour entendre ce qu’ils pensent de la vocation.

J’ai trouvé aussi très heureux la diversité des intervenants et des participants.  Tous les états de vie étaient représentés, de même que les différentes communautés ou congrégations dites « nouvelles ». Il était en tous cas très bon, de se rencontrer avec nos différentes sensibilités ecclésiales et/ou théologiques dans l’échange et l’écoute autour de cette question des vocations. Nous avons tellement à nous offrir mutuellement, à apprendre les uns des autres sans nous enfermer dans nos « traditionnelles » manières de faire ou de voir les choses par rapport à cette question. En tous cas, j’ai été touchée par la qualité d’écoute et de respect qui a régné pendant le congrès.

Pour partager quelque chose de l’expression des jeunes, pour eux, la vocation est « un appel, un but à accomplir, quelque chose de personnel que Dieu a mis en nous, une destinée à suivre, le fait que ma vie soit utile et serve à quelque chose ». A la question de savoir ce qui est attirant et dynamisant pour eux dans la vocation, ils disent : le fait de donner sa vie (don entier, complet), de s’occuper des autres, de conduire les gens vers leur épanouissement, les contacts, le dynamisme de certains prêtres, les relations et échanges, le fait d’être porté dans la relation avec Dieu, la communauté fraternelle, une vie de mission palpitante, une vie d’abandon, une vie de service, l’aura, le statut que donne cet état de vie, le fait de faire des homélies, etc.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column column_padding= »padding-2-percent » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_link_target= »_self » column_shadow= »none » column_border_radius= »5px » width= »1/2″ tablet_width_inherit= »default » tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none »][vc_column_text]Je trouve dans ces réponses un encouragement et à la fois un défi pour nous qui sommes engagés dans cette voie d’une vie donnée, d’une vie fraternelle vécue en communauté.

Ce qu’ils disent des freins ou leurs peurs à embrasser mérite d’être entendu. Ils craignent le côté cloîtré ou fermé de certaines communautés, peur de perdre leurs relations familiales et autres. Ils ont également peur de faire un choix pour toute la vie, de faire ce choix dans la durée. Ou encore la peur que la congrégation ne soit pas ouverte aux réalités du monde, le côté austère de cette vie, la peur de leur propre personnalité ou de leurs faiblesses, la peur du regard et de l’acceptation des autres, peur d’être dans une structure qui n’est plus dans la réalité ou qui épuise les dons des personnes.

J’ai été étonnée d’entendre toutes ces peurs. Mais je trouve que ces peurs nous invitent à la réflexion. En tous cas, elles m’interpellent dans l’image que notre vie consacrée renvoie aux jeunes. A moins que ce ne soit une question d’images de Dieu comme ça a été analysé par certains intervenants.

Ce qui m’a surprise, c’est le nombre des participants et leurs diversités. Je n’avais pas réalisé en m’inscrivant au congrès que c’était une rencontre nationale, qui mobilisait autant de personnalités religieuses et ecclésiales. La participation de nombreux évêques, supérieur(e)s ou responsables de congrégations m’a fait réaliser l’importance de cette question des vocations dans l’Eglise. En tous cas, je me suis dit que ce n’est pas seulement au niveau de notre institut que cette question se pose. Du coup, je me suis sentie « petite » et pas à la hauteur de ce que pouvait induire une telle rencontre : se questionner ensemble en Eglise, et poursuivre la réflexion en Corps, en groupe local peut-être…

La lecture des textes bibliques qu’avait faite Adrien Candiard m’a étonnée et éclairée, je dirai. Parlant de vocation, il dit que les textes habituels ne disent pas grand-chose en réalité de la vocation. Ou encore que « Moïse trouve sa vocation quand il sort de la volonté de Dieu pour faire sa volonté propre. Moïse a trouvé sa vocation même contre Dieu. Dieu révèle à Moïse ce désir qu’il a face à la réalité. » Pour lui, Moïse découvre sa vocation en route alors qu’il avait quatre-vingts ans. Il n’y a pas un choix décisif qui ordonne tout. Et en cela, le mariage n’est pas une vocation. C’est un état de vie. L’appel initial est de marcher avec Dieu. Et en regardant sa vie, il découvre sa vocation. Cette expérience-là, chaque être humain la fait !

Il y a tellement de choses à retenir que je ne peux pas tout mettre. Mais je terminerai simplement avec les appels et défis lancés par une jeune : cette confiance donnée et reçue sert à donner une place à chacun dans un groupe, une communauté, etc. Pour elle, les jeunes ont besoin d’aînés dans la foi pour les aider sur leur chemin. Non pas pour des conseils mais pour cheminer ensemble, entendre leurs témoignages de vie, confronter leurs idées, bref faire route ensemble. Elle ajoute que l’apostolat de l’écoute est essentiel pour rejoindre les jeunes.

Pour conclure, je dirai que je suis allée à ce congrès espérant secrètement trouver quelques recettes pour la pastorale des vocations, il n’y a pas de recettes toutes faites. J’en suis sortie, je crois, avec beaucoup de matériaux à explorer et ça en vaut la peine !                Jeannette Londadjim [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″ shape_divider_position= »bottom »][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_link_target= »_self » column_shadow= »none » column_border_radius= »none » width= »1/1″ tablet_width_inherit= »default » tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »]

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