
Ce rassemblement s’inscrivait dans le cadre de l’année ignatienne annoncée par le P. Arturo Sosa sj, supérieur général de la Compagnie de Jésus, qui s’ouvrait le 20 mai 2021 et qui s’achèvera le 31 juillet 2022.
Elle célèbre deux événements marquants :
– le 500e anniversaire de la blessure d’Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus. Blessé par un boulet de canon pendant la bataille de Pampelune le 20 mai 1521, il commence un chemin de conversion lors de sa convalescence et entre dans une vie nouvelle avec le Christ ;
– le 400e anniversaire de la canonisation de saint Ignace de Loyola et de saint François Xavier, le 12 mars 1622.
Pendant trois jours, 7 000 participants ont partagé la joie d’être ensemble et d’expérimenter une Eglise « en sortie », qui va à la rencontre de l’autre, là où on ne l’attend pas.
Tous étaient invités à aller au large, à la découverte des signes de fraternité dans notre monde bouleversé.
A Marseille, ville cosmopolite et ouverte sur le monde, ils sont allés à la rencontre des acteurs de terrain, oeuvrant pour la justice, le dialogue interreligieux, l’accueil des réfugiés, la lutte contre la misère, l’apprentissage de la fraternité…
Ils ont expérimenté la joie d’une « Église en sortie » : « une communauté de disciples missionnaires qui prennent l’initiative, s’impliquent, qui accompagnent, portent du fruit et fêtent » (La joie de l’Évangile, n°24). Ce rassemblement a expérimenté la « culture de la rencontre » sans laquelle il est impossible de construire une fraternité universelle.
Il a été à l’image d’une fête de famille vécue à l’occasion de la Toussaint : un temps pour célébrer ensemble, découvrir les différents visages de la famille ignatienne et partager ce qui l’anime et la fait vivre : une spiritualité qui touche à la vie concrète, qui aime Dieu et le monde dans un même élan. Tous veulent vivre ensemble l’expérience fondamentale d’Ignace de Loyola : se laisser transformer en profondeur par le Christ et ainsi être mis au large avec Lui.
https://ignace2021.org/rassemblement/[/vc_column_text]
Il y a bien sûr la joie des rencontres, joie de revoir des ami.e.s de la famille ignacienne perdu.e.s de vue depuis longtemps ou encore de faire connaissance des nouveaux et d’entrer dans une conversation à la fois légère et profonde comme si on se connaissait depuis longtemps..
Personnellement, plusieurs choses m’ont marquée et impressionnée à la fois. Cela va de l’organisation (logistique accueil) aux diverses propositions (les différents ateliers) en passant par la pédagogie utilisée. J’ai été touchée par la manière dont les sujets importants et complexes ont été abordés avec légèreté et à la fois beaucoup de profondeur me mettant en réflexion et prière… Je dirai que chacun pouvait trouver sa « nourriture » dans cette vaste et grande assemblée « familiale ».
Mais je garde au cœur une grande espérance suscitée par cette rencontre. L’espérance pour notre Eglise meurtrie par la révélation du rapport SAUVE et à la fois en marche vers le synode sur la synodalité. En tous cas, au cours de cette rencontre, il m’a été donné de découvrir et de contempler la germination d’une Eglise qui naît d’en bas avec tous (jeunes, clercs, familles, consacrés, riches, pauvres, etc),une Eglise où l’on pressent que beaucoup de choses sont possible ou du moins peuvent le devenir. Jeannette Londadjim.[/vc_column_text][vc_column_text]Soirée du samedi
Avant de participer à la grande veillée festive, nous avions à partager un repas festif lui aussi : serveurs bénévoles costumés, tables bien dressées et apprêtées pour une dizaine de convives facilitant les échanges…que de nouvelles connaissances et de partages fraternels !
Ne nous attardons pas trop à table car déjà les jeunes ados et aînés ont commencé le spectacle … : musique, éclairage, chants, danses Leur dynamisme nous entraîne et nous fait oublier les grosses averses qui ont inondé Marseille mais surtout nous donne la joie d’une Eglise jeune, bien vivante. Grâce à leur groupe théâtral nous sommes témoins du combat d’Ignace : ce riche chevalier rêvant de prouesses pour sa Dame avant de proclamer hautement : « Je ne servirai que la gloire de mon seul Seigneur » Ambition, colère, dégoût, peur, joie, prudence, sagesse, sont allégoriquement personnifiés…. Lesquels de ces mouvements intérieurs peuvent combler sa vie ou la détruire ? Ignace arrive à les identifier, les accepter comme moyens dans sa lutte pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.
Chaque spectateur de ces scènes a pu trouver matière à réflexion pour un juste discernement dans sa propre vie. Solange Giraud.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″ shape_divider_position= »bottom »][vc_column boxed= »true » column_padding= »padding-2-percent » column_padding_position= »all » background_color= »#e2b185″ background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_link_target= »_self » column_shadow= »none » column_border_radius= »3px » width= »1/2″ tablet_width_inherit= »default » tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none »][vc_column_text]Au cours de la soirée du samedi soir, j’ai participé à l’Escape Game organisé pour les jeunes adultes par des religieux de la famille ignatienne. L’espace de quelques heures, me voilà transformée en conservatrice de musée en visite à Marseille. Et alors que les visiteurs du soir se trouvent dans l’abbaye Saint Victor éclairés par quelques bougies, Ignace se désole de ne savoir vers où diriger sa compagnie. Les gisants de l’abbaye, premiers chrétiens de Marseille, sortent alors de leur tombeau (en réalité, une dizaine de soeurs de différentes congrégations réunies pour l’occasion). Par mesure de sécurité, les portes de l’église se ferment, pour qu’ils n’effrayent pas les marseillais en s’échappant dans la ville. Nos visiteurs sont alors invités à collaborer avec les gisants pour permettre à Ignace de retrouver la consolation. S’en suit une série de jeux permettant de découvrir la vie religieuse et les colorations propres des différentes congrégations ignatiennes. La joie des jeunes de se trouver dans ce lieu extraordinaire, éclairé par quelques bougies, était palpable. Mais ma joie était peut-être encore plus grande de la collaboration entre jésuites et soeurs ignatiennes pour la promotion des vocations. Cette veillée a été un point d’étape pour poursuivre d’autres projets ensemble, pour le congrès de vocations du printemps prochain, des propositions ponctuelles à la maison Saint Ignace à Paris ou l’invitation aux week-end de discernement vocationnel organisés par la famille ignatienne. Marie Heckmann
[/vc_column_text][/vc_column][vc_column boxed= »true » column_padding= »padding-2-percent » column_padding_position= »all » background_color= »#f4ccad » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_link_target= »_self » column_shadow= »none » column_border_radius= »3px » width= »1/2″ tablet_width_inherit= »default » tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none »][vc_column_text]J’étais inscrite à l’atelier : « Bouleversantes fragilités. » Je ne m’attendais pas à ce que cela me rejoigne dans ma mission à Paris. Deux personnes de l’association Naïm intervenaient pour donner leur témoignage. Naïm accueille des SDF, le temps qu’ils se reconstruisent avant de pouvoir accéder à un logement social. En partage, quelques remarques que j’ai eu à cœur de noter :- Dans la relation avec eux, un seul chemin : accepter sa propre fragilité, sinon je suis toujours en surplomb.
- Accepter que le partage se fasse dans le silence, dans le regard : c’est le temps lui nous donnera la réciprocité dans la parole.
- Les personnes fragiles sont nos maîtres. Le Christ lui-même nous apprend dans sa kénose à être en communion les uns avec les autres.
Ghislaine Céteaud

Sur place, ma première joie fut de découvrir cette nouvelle petite communauté de vie : nous étions 8 membres de la CVX de 4 coins de la France logés ensemble. Nous nous sommes reçus comme compagnons formant une communauté pour un temps donné, les choses prenaient sens dans cette famille élargie. Il y avait tant à vivre ensemble. Quelle merveilleuse marque de confiance qui nous a été faite par cette famille qui nous a laissé sa maison pour un week-end.
Immense joie également de retrouver tout au long du week-end des personnes connues à différentes étapes de ma vie, depuis mes premiers compagnons CVX il y a 6 ans jusqu’aux soeurs de Jésus serviteur qui vivent près de chez moi aujourd’hui. Je n’avais vraiment pas pris la mesure de combien cette famille ignacienne m’accompagnait et était source de rencontres et de vécus tout au long de mon chemin. Les personnes qui me sont offertes sur ce chemin sont tellement plus nombreuses que ce que je pouvais l’imaginer. Et là, nous étions tous ensemble, réunis. Ce n’était pas des groupes individuels, mais bien une seule et même famille. Cela faisait d’ailleurs beaucoup de bien, au milieu de tant de personnes nouvelles, de retrouver les visages connus.
Je reste très touchée par des mots qui ont été posés lors du congrès CVX disant qu’il est confortable d’aborder des sujets dans cette famille où nous avons l’impression de partager les même points de vue, mais que ce ressourcement que nous vivons doit nous envoyer à le vivre dans nos communautés d’Église plus larges. Ô combien il fut bon en effet de me sentir aussi pleinement membre de cette Église. La vie reçue dans ce week-end est maintenant appelée à être plus largement vécue. Aurore Tracol[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″ shape_divider_position= »bottom »][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_link_target= »_self » column_shadow= »none » column_border_radius= »none » width= »1/2″ tablet_width_inherit= »default » tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_link_target= »_self » column_shadow= »none » column_border_radius= »none » width= »1/2″ tablet_width_inherit= »default » tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][/vc_column][/vc_row]
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