
Toutes les sœurs de la région d’Aubenas étions réunies ce dimanche après-midi à la maison Saint Régis pour fêter nos 7 sœurs. Sœur Eliane nous avait conviées afin d’assister à la projection relatant la fondation, le vécu de nos sœurs, jusqu’à ce jour. C’est notre fidèle archiviste Sœur Josette Goudard qui a passé un long temps à chercher dans différentes maisons, paroisses, les missions de nos sœurs. Cela a été très bien décrit, photos à l’appui comme vous allez pouvoir le constater. Très intéressant et très agréable à voir et à savoir.
Donc voici !
Historique de la maison Saint Régit d’Aubenas à partir d’un bref historique de l’ex-congrégation St Régis.
Débuts : le Père Terme (1791-1834), jeune prêtre plein de zèle, souffre des désordres qui règnent dans sa paroisse. « pour faire une paroisse vivante, il faut de toute urgence instruire les enfants pauvres des campagnes », se dit-il. A cet effet, il réunit à Alba, 3 jeunes filles à qui il soumet son projet : « Se consacrer au Seigneur dans une vie communautaire au service des plus démunis. »
C’est le 21 novembre 1921 qu’a lieu la rencontre des 3 volontaires : Claire, Angélique et Victoire. Au cours de cette première rencontre, c’est Claire qui est élue supérieure de la petite communauté naissante que le Père Terme place sous le patronage de St François-Régis. Très vite d’autres membres s’adjoignent à ce petit groupe.
En 1825, Victoire Couderc entre au couvent d’Alba et devient Sœur Thérèse dans la congrégation de Saint Régis. À cette époque le père Terme, nommé missionnaire à la Louvesc, y discerne un nouveau besoin et se questionne : comment accueillir de façon respectueuse les femmes et les jeunes filles qui y viennent en pèlerinage et comment leur permettre de faire une expérience spirituelle de qualité ? Il pense donc un nouveau projet et achète à cet effet, en 1826, une maison et un terrain, il se met à bâtir. Pour mener à bien son projet, il commence par réunir 2 jeunes filles de la paroisse, puis fait appel à 3 sœurs d’Alba qui arrivent en rendort. Thérèse Couderc est du nombre. Il lui confie la direction de la nouvelle communauté. Des liens se tissent avec les Pères Jésuites et peu à peu, la communauté s’initie aux exercices spirituels de Saint Ignace, afin d’en faire bénéficier les pèlerins. Au fil des ans l’œuvre des retraites s’organise et prend une importance telle qu’après la mort du Père Terme en 1834, sous l’impulsion des jésuites, en 1936, naîtra une nouvelle congrégation : Notre Dame du Cénacle, entièrement consacrée à l’œuvre des retraites spirituelles.
[/vc_column_text][/vc_column][vc_column boxed= »true » column_padding= »padding-2-percent » column_padding_position= »all » background_color= »#ededed » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_link_target= »_self » column_shadow= »none » column_border_radius= »5px » bottom_margin= »1000″ width= »1/2″ tablet_width_inherit= »default » tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none »][vc_column_text]Les sœurs de Saint Régis ayant obtenu de la part de l’évêque de Viviers, l’autorisation de continuer l’œuvre des écoles, c’est la séparation et désormais les 2 congrégations se développeront parallèlement poursuivant des buts différents.Après la séparation, les Sœurs de Saint Régis établissent provisoirement leur maison-mère à Mayres. Elles y resteront 8 ans et en 1844, elles s’installeront à Aubenas sur le site du collège actuel.
La congrégation continue à sé développer et les locaux, devenant encore une fois trop exigus, les supérieures de l’époque, comptant sur la Providence, saisissent l’occasion qui se présente et achètent un vaste terrain, Rue du Docteur Pargoire à Aubenas. Elles y font construire la grande maison actuelle dont la première pierre, est posée le 16 juin 1866 et les travaux terminés moins de 3 ans après.
Les retraitantes de l’année 1869 (venant des communautés dispersées) y sont accueillies et les annales rapportent : « qu’elles y furent largement à l’aise ».
Voilà l’historique présentée par Sœur Josette Goudard et Sœur Eliane, accompagnée du chant « hymne à Saint Régis » et du Psaume 95.
Tout cela suivi d’un excellent petit goûter où les langues se sont bien déliées dans la joie des retrouvailles et quelques photos prises de nos sœurs de Saint Régis présentes à la maison.
Une heureuse participante
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