
A l’école de Laudato’Si, préparer et animer cette retraite
pour entrer dans une conversion vers l’écologie intégrale à Vanosc.
Dans différents lieux j’ai eu l’occasion de travailler sur la lettre encyclique du pape François « laudato’Si » (Loué Sois-tu) : en communauté, avec un groupe de sœurs, avec un groupe à Vanosc… et de constater mes très petits pas pour entrer dans l’écologie intégrale qu’il nous propose.
Alors conscients que « la crise écologique est un appel à une profonde conversion intérieure » (LS 217), la Commission d’Animation de Vanosc (dont je fais partie) a mis sa pierre à l’édifice en proposant une retraite de 5 jours l’été 2021, avec l’aide d’Eric Charmetant, jésuite, qui a coécrit et expérimenté avec une équipe, un parcours de retraite ignacienne à partir de l’encyclique. Pour lui il était important de créer une équipe pour préparer cette retraite et de travailler ensemble tous les aspects de la vie pendant ces 5 jours pour que nous la vivions en cohérence avec l’écologie intégrale.
Alors j’ai eu la joie que Solenne (sr Solenne Galichet) accepte de faire partie du premier noyau de préparation. Et grâce à sa compétence et sa vision globale pour cette retraite nous avons balayé tous les aspects concrets à mettre en place jour après jour : le thème du jour, la liturgie en lien, quel partage serait adapté (car c’est aussi une communauté à créer), quelle orientation pour les menus, quels services à la maison commune proposer. Ce qui en est sorti m’a enthousiasmé !
Puis nous avons « soumis » cette première proposition à tous ceux qui peu à peu ont accepté de faire partie de l’équipe ; Lors des 2 ou trois rencontres de préparation « en visio » j’ai vu combien se vivait une grande attention à chacun, à sa contribution, à la concertation. Et la question de l’alimentation nous a bien occupés : jusqu’où aller pour être cohérents avec le respect de notre planète tout en tenant compte des contraintes d’une maison d’accueil ? Quel type d’emballage ? Quels produits locaux ? bien sûr les fruits de la vallée du Rhône qui est proche.
Amandine la cuisinière de la maison a été mise dans le coup, nous lui avons demandé de réfléchir à préparer certains jours des menus végétariens. Ce qui est formidable c’est qu’elle s’est prise au jeu, elle a fait beaucoup de recherches pour nous proposer des menus adaptés pour cette semaine spéciale.
Pour l’organisation des horaires de la retraite, nous avons compris que nous devions changer les habitudes, car choisir d’utiliser légumes frais et fruits de saison, demandait qu’un des services du jour soit l’épluchage, mais il fallait aussi que ce soit prêt à 9h ! il y a donc eu un service proposé de 8h à 9h, et la prière communautaire a été décalée.
Pour cette retraite Éric Charmetant nous a également demandé de trouver une à deux personnes de la région, qui en soirée témoigneraient de leur conversion à l’écologie intégrale. Ce sont des membres de notre équipe qui ont proposé et invité une de leur connaissance. Parmi eux, François et Catherine Guétard, de St Péray (Ardèche) dont vous trouverez le témoignage dans un autre article.
Le jour J nous nous sommes enfin retrouvés tous, et après une dernière concertation la maison s’est transformée en ruche avec celles qui préparaient les bouquets dans les chambres, puis l’accueil des arrivants, et le clou un apéritif convivial à l’ombre dans la cour de la salle de la Roche des Vents pour faire connaissance.
Au cours de cette retraite, on a eu la joie de vivre un beau travail d’équipe, chacun s’y donnant complètement et avec les différents talents qui ont été complémentaires. Au fil des jours nous sommes devenus, retraitants et personnes au service, une communauté. Nous avons vécu de belles liturgies, nous avons eu des plats savoureux, des témoignages qui élargissaient le chemin personnel et l’ouvrait à un chemin communautaire, et à l’après retraite.
Cette expérience me travaille encore pour entrer moi-même davantage dans une conversion. Cet automne, j’ai reconnu comme un appel intérieur, de rejoindre sur la paroisse un petit groupe avec qui nous lisons Laudato’Si de manière intériorisée, en nous laissant toucher par la partie lue ce jour-là, et nous laisser rejoindre, interpeller personnellement par ce texte, et à la fin « qu’est-ce que je me sens appelé à mettre en place dans ma vie dans les 15 jours à venir ? »
C’est aussi un chemin que nous voulons poursuivre en communauté.
Et pourquoi pas en Congrégation, et en Famille Spirituelle ?
Sœur Valentine Plagnard
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″ shape_divider_position= »bottom »][vc_column column_padding= »padding-2-percent » column_padding_position= »all » background_color= »rgba(244,207,178,0.28) » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_link_target= »_self » column_shadow= »none » column_border_radius= »3px » width= »1/1″ tablet_width_inherit= »default » tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none »][vc_column_text]François et Catherine qui ont été « témoins » durant la retraite,
ont accepté de nous partager leur témoignage… Ils sont mari et femme :
FRANÇOIS :
Appelé à la conversion pour la sauvegarde de la création
Au cœur de l’adversité humaine, l’amour fou de Dieu
Présentation perso (+couple) :
– 66 ans, marié avec Catherine, 3 enfants (37, 35, 29 ans) 3 petits-enfants (4, 1, 5 mois)
– habite Saint Péray depuis 1986 (bien enraciné),
– retraité, ancien cadre industriel dans différentes entreprises de Valence, secteurs divers (télécoms, machines de production, transport) en bureau d’études et diverses activités de support technique, de formation et de maintenance.
– membre de CVX depuis 30 ans, avec des engagements liés à l’accompagnement spirituel.
CVX Communauté de laïcs, de spiritualité ignatienne, qui veulent suivre le Christ de plus près et travailler avec lui à l’édification du Royaume. Porter témoignage des valeurs humaines et évangéliques, qui touchent à la dignité de la personne, et l’intégrité de la création. Conscience du besoin urgent de travailler pour la justice par une option préférentielle pour les pauvres, et un style de vie simple. Besoin de rechercher l’unité dans sa vie en toutes ses dimensions. Groupe de 6-8 personnes, se réunissant une fois par mois, pour prier et partager une relecture de vie dans le Contempler, Discerner, Agir.
Quelques atouts personnels pour l’écologie :
– goût pour la pratique de la randonnée, du vélo. Contemplation de la nature.
– goût du petit bricolage, et des petites réparations : peut-être en réaction à la société de consommation, et sans doute aussi grâce à mes connaissances dans le domaine des équipements électriques …
Parole forte qui m’a inspiré pour accepter de témoigner de ce qui est de l’ordre de relecture de vie
1ère épitre de Pierre v 3,15 : « Soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous »
Vous devez toujours être prêts à vous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l’espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect.
Une conversion qui prend du temps ?
– De nombreuses années d’insouciance vis-à-vis de l’écologie.
– Activité professionnelle démarrée dans les années 80, avec la croyance que les progrès techniques sont la solution à tous les problèmes – j’ai été bien déformé dans mon école d’ingénieur -, c’est le début de la mondialisation, du libéralisme, et du consumérisme.
– Bien occupé par la famille, et le travail. Avec le recul d’aujourd’hui, je n’ai pas vu venir la suite… Il n’y avait pas les canaux médiatiques d’aujourd’hui (internet, informatique…) pour dénoncer par ex. l’influence des lobbies, la modification du vivant.
– habitude de faire ses courses au supermarché, et prendre la voiture pour aller à Valence.
– Les quelques alertes écologistes restent assez inaudibles à mon niveau.
Je ne suis pas vraiment touché par ce que fait déjà Catherine (ex potager car non reconnues comme essentielles)
Quelques déboires professionnels et des prises de conscience :
– au niveau professionnel, licenciement en 1993 sans conséquence, et en 2004, c’est plus compliqué. Je me pose des questions pour ma suite professionnelle,
– j’accroche une formation QSE pendant un an, occasion de découvrir les réalités des problématiques possibles, pollutions, déchets, enjeux liés à la sécurité des personnes, des contraintes réglementaires.
– je n’ai pas réussi à rebondir dans ces nouveaux domaines et j’ai la chance de retrouver du travail tout près de chez moi dans mon ancien secteur d’activité grâce à mon réseau de connaissances.
Je peux faire 2 A/R à vélo par jour, soit 2000 kms par an, avec le plaisir de le faire.
Ça bouge à partir de 2010 :
– choix de passage au 4/5, pas de nécessité financière, ce qui libère du temps. Mais toujours pas de réelle conscience écologique pour moi.
– divers aménagement à la maison :
Re-création du potager, cuve de récupération eaux pluviales pour le jardin, les WC et machine à laver, poêle à bois, panneaux thermiques pour la production d’eau chaude.
– en 2017, création de l’association Yapluka, suite à un bel élan après la projection du film « Demain » de Cyril Dion.
Nous faisons partie des membres fondateurs, avec portée locale CCRC, formation de groupes de travail réguliers. 6 groupes et une cinquantaine de membres actifs.
Depuis, engagements déterminés, sinon conversion :
Notre potager : Une centaine de m2 et une belle équipe, depuis ma retraite.
Yapluka : Ce qui a été déterminant, c’est le collectif.
– Je participe régulièrement aux activités des groupes.
Déplacements doux ; livre blanc des points à problème sur des secteurs avec constat et propositions d’amélioration remis à la mairie. Projet Collège à vélo, suivi par Ecoles à vélo avec sécurisation d’itinéraires.
Bien sûr nous allons à Valence en vélo.
Energies : 2 dépliants sur les économies à faire, au quotidien ou à la construction.
Participation sous forme de bénévolat à une entreprise ardéchoise Aurance Energies, qui développe des projets PV, sur la base de l’épargne citoyenne. En cours, la solarisation des 11 écoles de la CCRC, assorti d’un volet pédagogique pour les écoliers.
Notre rue : végétalisation réalisée, suite à projet soumis en mairie par un groupe de voisins. Entretien à notre charge.
Fruits : Rapport à la terre nourricière, et émerveillement au quotidien du cadre (faune, oiseaux) ; Convivialité, liens avec les voisins, et plus largement ; Simplicité ; Sérénité et certaine confiance dans la capacité de l’homme à s’adapter, même si laborieux.
A travailler : Me désencombrer en particulier sur le plan matériel. Imaginer mon garage actuellement rempli de choses inutiles à la limite du recyclable, qui pourrait devenir un atelier de réparation ouvert, utile à d’autres.
Et Dieu dans tout cela ?
– Ressenti de sa proximité et de sa fidélité. – Je rends grâce au travail de l’esprit chez moi et beaucoup d’autres, qui a libéré des potentiels et permis de grandir en simplicité et amitié.
– Je crois en Son Amour inconditionnel, créateur et source de toutes choses, qui m’appelle sans cesse à me repousser mes limites et me reconnaitre co-créateur.
Parole forte pour terminer : Genèse 2 v15 « Le Seigneur prit l’homme et le conduisit dans le jardin d’Eden pour qu’il le travaille et le garde ».[/vc_column_text]

CATHERINE :
Première prise de conscience :
Mes parents n’étaient pas agriculteurs mais mes grands-parents oui, j’avais l’occasion d’aller chez eux, et j’ai grandi à partir de mes 6 ans en zone rurale, dans un milieu relativement modeste.
Tout a commencé avec deux livres fondateurs :
– le guide de l’anti-consommateur que m’a apporté une amie de ma mère, à l’hôpital à Lyon. J’avais 15 ans. Vraiment un choc pour moi, en tout cas, cela m’a inspiré pour la mise en pratique
– les livres de Maurice Mességué sur la médecine par les plantes que lisaient ma mère. A peu près en même temps, c’est-à-dire durant mon adolescence.
J’ai embêté ma famille et mes amis : je faisais des ateliers pour fabriquer mes parfums, mes dentifrices, ma nourriture, des tisanes, des teintures, mes shampooings à la saponaire. J’allais beaucoup dans les champs ramasser des plantes, je faisais des herbiers. Mais j’étais bien seule, tout le monde trouvait que j’avais de drôles de lubies. Je revois encore mes frères plus ou moins rigoler de ce que je leur faisais avaler… Je fabriquais mes meubles, j’achetais dans des fripes, j’aspirais à l’autarcie, du moins à ne pas consommer de l’industriel. J’allais passer des nuits avec le boulanger pour apprendre à faire du pain. Stage chez un potier. Mais j’étais seule. Avec mes amis, je faisais autre chose, je ne partageais pas ces passions.
A 18 ans, je suis allée à Valence pour mes études d’infirmières. Un grand bond pour moi. De nouvelles rencontres. Mais pas tellement pour alimenter cette tendance à la sobriété écologique que j’avais (je n’aurais pas mis ces mots-là bien sûr).
Je découvre le magazine de jardin bio « Terre Vivante » et j’entreprends de faire un jardin bio chez mon grand-père, qui le délaissait. Pas facile quand on ne revient que les week-ends et encore pas tous. Mes parents m’offrent une ruche pour mes 20 ans.
Je participais à un groupe de jeune catho « Jeune Drôme » qui n’avaient pas ce genre de préoccupation. De même j’étais active dans un groupe d’accueil de jeunes en difficulté mais on ne parlait pas de ces choses-là. Mes activités associatives pendant que j’étais étudiante ou encore un peu après étaient plus sociales : Secours Catholique (vestiaire), ou à la maison d’arrêt de Valence.
Mais j’étais végétarienne par conviction écologique et j’ai voté pour la première fois en 1981 pour les présidentielles, à 19 ans pour le candidat écolo. Je n’osais pas le dire à mes parents.
Mais j’ai rencontré une fille dont je suis toujours amie qui avait un peu la même fibre que moi, on peut dire qu’elle est devenue mon mentor. Avec elle j’ai appris beaucoup dans le relationnel, les réseaux associatifs, le sens de ma vie. Sur la manière de consommer.
C’est la grande période du commerce équitable, la création d’ADM-Valence.
Les produits d’ADM devenaient de plus en plus bio, il y avait une réflexion sur la manière de produire notre nourriture.
Quand même, j’ai bien lâché mes idéaux de vie. Celui qui est devenu mon mari n’était pas intéressé par tout ça. Nous avons eu 3 enfants, une vie professionnelle et associative intense, j’ai baissé les bras et je suis revenue vers la facilité. J’ai essayé les couches lavables mais je n’ai pas tenu. Quand je pense à comment je cuisinais ! les surgelés, la cuisine industrielle. Je n’allais qu’au supermarché…. J’avais une nette tendance à dépenser sans trop compter ni me freiner. On prenait l’avion, la voiture sans trop se poser de questions me semble-t-il.
Je faisais quand même du jardin mais il rétrécissait au fur et à mesure que les enfants arrivaient et grandissaient pour laisser de la place à de la pelouse pour leurs jeux et parce que je manquais de temps.
Ensuite, je suis revenue à des pratiques de consommation plus conscientes, éthiques, locales, bio, au fur et à mesure que la société autour de moi a évolué. Des circuits courts se sont installés, des magasins bios. Cela devenait dans l’air du temps.
C’est ça que je retiendrai surtout dans mon parcours.
Seule, c’est difficile. Bien sûr il y a des pionniers, des militants qui entrainent, mais je n’avais pas ce charisme, je suis plutôt une suiveuse.
Nous avons fait quelques aménagements à notre maison pour diminuer notre consommation d’eau, de gaz (cuve de récupération d’eau de pluie, poêle à bois), nous avons agrandi le jardin, végétalisé des toits. François était plus dans le souci de l’économie, moi plus dans le souci de préservation des ressources mais par des chemins différents on arrive à la même chose. J’allais au boulot en vélo, j’étais la seule quasiment. Quelles discussions dans le vestiaire !
Ensuite, rupture professionnelle, obligée d’arrêter pour cause d’invalidité. A 50 ans, il y a 10 ans.
Cela ne m’empêche pas de jardiner, de produire tous nos légumes, de pédaler à vélo.
Création de Yapluka, une association de transition écologique à Saint Péray. Depuis le début je suis au CA et je fais partie du groupe citoyenneté, pour réfléchir, informer. Je crois que j’adore le monde des idées. J’adore aller à des conférences, voir des films. Je n’ai pas toujours autant de facilité pour passer à la pratique.
Néanmoins, notre façon de consommer a bien changé en 10, 15 ans. Il faut dire que François a fait sa conversion avec la création de Yapluka. C’est plus facile à deux. Nous n’allons plus au supermarché pour notre alimentation. C’est venu progressivement. Nous ne prenons plus l’avion. Et maintenant qu’il est à la retraite, nous jardinons ensemble, nous faisons tout ensemble. Tellement plus facile que d’être sans arrêt à remonter le courant. Nous avons végétalisé la rue avec les voisins. Cela a tout un tas d’impact dans la vie du quartier, la relation avec les passants.
Il y a un truc qui est reparti à l’envers, si je puis dire, c’est qu’avant, j’habillais toute la famille avec des vêtements de seconde main et maintenant je n’en ai plus envie. Ou peu.
Pour les objets, c’est différent, quand un besoin se fait sentir, je vais d’abord à la ressourcerie. Les jouets de mes petits enfants ne viennent que de là.
Dans l’environnement où l’on est, c’est plus facile maintenant, tout est à portée de main. Il faut un peu plus de temps qu’avant car il faut faire plusieurs magasins au lieu d’aller une fois par semaine au supermarché. Mais c’est tellement plus agréable, on rencontre des producteurs. On trouve plus de sens. Ceci dit c’est faussé car nous ne travaillons plus et nous n’avons plus d’enfants.
Il faudrait un changement de société bien plus important pour arriver à avoir moins d’impact sur la nature. On ne peut plus faire grand-chose sans se sentir coupable, tout ce que nous faisons a un impact. Cela donne le vertige. Les petits gestes ne suffisent pas. Mais Thomas un jour m’a dit : si on ne peut pas changer le système, on peut toujours essayer de s’en éloigner, de trouver des alternatives, de ne plus en dépendre totalement. C’est vrai, nous avons toujours une marge de manœuvre.
Connaissez-vous la phrase de Montaigne : « Puisque nous ne sommes que de passage sur cette terre, au moins semons des fleurs. »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″ shape_divider_position= »bottom »][vc_column column_padding= »padding-2-percent » column_padding_position= »all » background_color= »rgba(244,207,178,0.28) » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_link_target= »_self » column_shadow= »none » column_border_radius= »none » width= »1/1″ tablet_width_inherit= »default » tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]
Et pour compléter, Sophie, retraitante, nous partage ce que ce temps lui a donné de vivre :
A la retraite Laudato’si de Vanosc en juillet 2022, j’ai vécu une expérience très positive de par l’alliance entre les temps de méditation des textes à la manière des exercices de St Ignace, les temps de prière avec la communauté des sœurs de St Joseph, les soirées avec des témoignages et des échanges, les repas adaptés à une cuisine plus locale et faite maison, le temps des services, le tout dans un lieu et un environnement magnifique qui porte à la contemplation. Une belle expérience de sobriété heureuse.
Les fruits de cette retraite sont un ancrage plus fort dans des choix le plus respectueux possible d’une limitation de l’empreinte carbone (fini le congélateur en marche, achats de nourriture locale au marché, fait maison, pas de voyage en avion – même pour fêter les 70 ans de mon frère et parrain au Maroc en novembre-, utilisation maximale du vélo et de la marche à pied, un sapin en bois fabriqué en France pour la première année pour sensibiliser nos enfants et petits-enfants, etc.).
Beaucoup de joie à trouver des solutions qui ne sont que ce que je vivais dans les années Soixante quand j’étais enfant : rien de neuf sous le soleil sauf qu’entre temps nous avons détruit une grande partie de la planète et asservis des Hommes…
Je sens que le Seigneur m’accompagne sur ce chemin d’ajustement de mes choix en tenant compte de mon environnement familial : vivre positivement et joyeusement, donner du sens à ces choix.
Pour finir, je ne suis pas douée pour les slogans mais je dirais :
« Venez Goûter et Voyez comme il est bon d’expérimenter une retraite Laudato’si ! »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]
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